« Ma maison n’est pas ici »
La célèbre chanson « Jerusalem » composée par la chanteuse Nocembo nous vient d’Afrique du Sud. Le
phénomène du défi de dance autour de ce chant a pris tellement d’ampleur qu’il
est arrivé jusqu’à Madagascar. La chanteuse s’est dite très émue de son récent passage
sur la Grande Île impressionnée par des jeunes animés par le rythme envoûtant de cette nouvelle hymne à la paix. Jérusalem ne veut-il pas dire « Ville
de Paix ? ». Dans ce temps où nous attendons le Sauveur et où la
Sainte nuit chante la Paix sur terre, lisons et méditons à partir de ces
paroles proche de la psalmodie (ce peut être notre prière du jour) :
« Jérusalem
est ma maison.
Protège-moi.
Marche avec moi.
Ne
me laisse pas ici.
Mon
royaume n’est pas ici.
Je
n’ai pas ma place ici. Protège-moi. »
Combien d’entre nous pensent que leur place n’est pas
ici ? Dans Fratelli Tutti il est
souvent question de la place de l’étranger, de celui qui doit fuir un lieu pour
un autre incertain. L’espoir se porte alors vers Jérusalem, ville idéale de la
paix promise par Dieu. Dans la Bible cette ville de matérielle qu’elle était
s’est vue revêtir une dimension spirituelle de plus en plus importante au point
que dans le livre de la Révélation johannique (Apocalypse) c’est une Jérusalem
céleste qui fait son entrée sur la terre.
Dans l'encyclique Laudato Si', le Pape se saisit de l'expression "Maison commune" pour décrire notre terre, le lieu qui est Notre Maison ici sous le ciel. Il n'y a pas si longtemps, Elle fut menacé du conflit nucléaire masqué ou chacun devait choisir son camp pour ne pas être du mauvais côté. Aujourd'hui, les rivalités n'ont pas quitté ce monde et nous nous demandons tous qu'elle sera l'union sacrée de notre siècle ? La terre épuisée de nous porter crie déjà sa désolation. Doit-on alors se tourner vers Jérusalem et laisser nos déchets derrière nous ? Comment retrouvera-t-on ce désir de sauvegarder les choses qui sont depuis toujours ? N'oublions pas qu'au commencent de tout ce fut une explosion de joie et nous en voyons encore les éclats dans le ciel étoilé chaque nuit. Notre planète est la seule habitable et c'est en Elle que se trouve déjà la Jérusalem éternelle. Nous sommes déjà en Dieu, puisse cette brève mémoire de la symbolique Jérusalem faire jaillir la joie originelle, celle de l'univers, toujours en expansion !
Le jeune roi David dansait déjà au rythme palpitant ce désir de Jérusalem, d’une ville pour la paix. Osons alors rejoindre les danseur·ses·s du monde, qu’ils connaissent ou non l’ampleur des paroles de ce cantique des temps nouveaux.
Invitations : écouter la chanson de Nocembo lors de son passage à
Madagascar ( et prier en communion avec la jeunesse malagasy. Et pourquoi ne
pas danser avec des amis en pensant à tous ceux qui trouvent dans cette
chanson un peu de réconfort ?
Link : https://www.youtube.com/watch?v=Y6dieobs5kc
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